Vous avez plus de 40 ans, une belle expérience de vie derrière vous, mais aujourd’hui… Vous vous sentez à l’arrêt ?
Vous avez essayé plusieurs voies, testé des projets, suivi des envies – mais rien ne semble vraiment “coller”.
Vous vous demandez s’il existe un métier à la fois humain, utile et réaliste…
Moi aussi, j’ai connu ce flou.
C’est ce qui m’a menée à envisager le métier de consultante en bilan de compétences.
Je vous explique pourquoi ce métier m’attire, ce qu’il implique vraiment, et pourquoi il pourrait vous correspondre à vous aussi si vous cherchez du sens sans repartir de zéro.
Ce métier me parle profondément
Si cette idée m’attire, ce n’est pas un hasard.
J’ai traversé moi-même des périodes de flou professionnel, des remises en question, des envies de changement sans vraiment savoir par où commencer. Et je me suis souvent dit :
« Si seulement j’avais eu quelqu’un de solide pour m’aider à faire le point, à y voir plus clair… »
C’est exactement ce que fait une consultante en bilan de compétences. Elle accompagne les personnes qui, comme moi à une époque (et parfois encore aujourd’hui), se sentent perdues dans leur vie professionnelle. Et je me dis que je pourrais être cette personne-là.
Pas une experte perchée.
Mais une accompagnante bienveillante, à l’écoute, avec un vrai vécu.
🌱 “J’ai discuté récemment avec une femme qui, comme moi, avait exploré plein de pistes sans jamais se sentir légitime. Elle avait travaillé dans la vente, l’animation, puis comme assistante dans une petite boîte. À 45 ans, elle a entamé une formation de consultante en bilan de compétences. Aujourd’hui, elle accompagne d’autres femmes à remettre d sens dans leur parcours. Elle ne gagne pas des milliers d’euros, mais elle se sent enfin alignée.”
Pourquoi je n’ai pas encore franchi le pas
L’alignement est là.
L’envie aussi.
Ce qui coince ? Le budget.
Les formations certifiantes pour devenir consultante en bilan de compétences représentent un certain investissement, que je ne peux pas me permettre pour l’instant. Et je refuse de me lancer à moitié, ou de m’endetter à nouveau pour une promesse de reconversion « rapide ».
Je veux le faire bien. Au bon moment.
Et surtout, en conscience.
Alors j’attends. Mais pas de manière passive.
Ce que je fais en attendant
Même si je ne suis pas encore officiellement formée, je prépare le terrain.
Voici ce que je fais aujourd’hui, avec les moyens dont je dispose :
- Je me forme en autonomie grâce à des livres, podcasts, vidéos et articles spécialisés.
- Je lis les retours d’expérience de personnes ayant suivi cette voie.
- Je continue à écrire, structurer mes idées, clarifier mon parcours.
- J’identifie mes compétences transférables.
- J’aide, de manière informelle, des proches qui se posent des questions sur leur avenir pro.
Est-ce que ça remplace une formation ?
Non.
Mais c’est un début. Et c’est un vrai pas dans la bonne direction.
Ce que cette démarche m’apporte déjà
Ce cheminement me donne confiance.
Il me permet de mieux comprendre ce que j’ai traversé, ce que j’ai appris, ce que j’ai envie de transmettre.
Et surtout, je réalise une chose essentielle :
Je ne suis pas seule.
Des femmes de 40, 45, 50 ans, en pleine transition de vie, il y en a beaucoup.
Et si je peux un jour les accompagner avec justesse et bienveillance, alors mon propre parcours aura trouvé tout son sens.
Et maintenant ?
Je ne sais pas encore quand je pourrai financer la formation.
Mais je garde cette piste précieusement.
En attendant, je continue :
- d’apprendre,
- de réfléchir,
- de partager,
- et d’aligner ma trajectoire, pas à pas.
Parce que changer de voie, ça ne se fait pas toujours en ligne droite.
Parfois, ça prend du temps. Et c’est OK.
Vous n’avez pas besoin de tout décider maintenant.
Mais si ce métier vous parle, pourquoi ne pas commencer par vous informer, poser des questions, explorer doucement ?
La reconversion ne se fait pas en un clic, mais parfois, le bon chemin commence par une curiosité.
Et si c’était celui-là ?
En résumé
- Oui, devenir consultante en bilan de compétences me fait vibrer.
- Non, je ne peux pas encore concrétiser ce projet aujourd’hui.
- Mais je prépare le terrain avec sérieux, en restant fidèle à mes valeurs.
Et si vous êtes vous aussi en questionnement, en reconversion, ou simplement en quête de sens… Sachez que vous n’êtes pas seule.
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FAQ – Devenir consultante en bilan de compétences
Quelles formations pour devenir consultante en bilan de compétences ?
Pour devenir consultante en bilan de compétences, plusieurs options existent : des formations certifiantes courtes (de 3 à 6 mois), des titres RNCP de niveau bac+2 à bac+5 ou encore des parcours de reconversion proposés par des organismes spécialisés. Il est conseillé de choisir une formation reconnue, avec une approche concrète et orientée accompagnement humain.
Quel est le salaire d’une consultante en bilan de compétences ?
Le salaire d’une consultante en bilan de compétences varie selon le statut (salariée ou indépendante), l’expérience et la région. En moyenne, une consultante salariée peut gagner entre 2 000 € et 3 000 € brut mensuels. En freelance, les revenus varient de 200 € à 600 € par bilan réalisé, selon les tarifs pratiqués et le nombre de clients.
Peut-on exercer ce métier sans diplôme ?
Il est possible d’exercer en tant que consultante en bilan de compétences sans diplôme spécifique, surtout en tant qu’indépendante. Cependant, une formation dédiée est fortement recommandée pour acquérir les bonnes méthodes, comprendre les enjeux réglementaires et être crédible auprès des clients et des financeurs comme le CPF.